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RELATO / GUIÓN 1 UCHALÍ, EL CALABRÉS TIÑOSO, UN TRIUNFADOR MODERNO.

Un joven calabrés, esclavo de los turcos, consigue convertirse en un exitoso corsario primero, y luego en rey de Argel y almirante de la flota otomana. Decían de él que, una vez airado, nadie lo podía calmar. Archivos Adjuntos RELATO GUION 1 UCHALI (2 MB)

Emilio Sola 4 marzo, 2020 3 mayo, 2020 13 relatos, cine corsario, guión 1, Uchalí
Robert Musil, Nadadores sin atributos

Descripción / Resumen: Robert Musil, El hombre sin atributos, traducción de José M. Sáenz,  Barcelona, 2006, Seix Barral, 2 vols. (Primera edición española, 1969; revisada, 2004).  Una novela total, desbordante de inteligencia y perspicacia, en ocasiones agobiadora o agotadora. Pero que impone su discurso con la fuerza de un mazazo. En la que el arte de fragmentar puede generar preciosas perlas de pensamiento y análisis. También en ella aparecen Nadadores… Presentamos una lectura activa, generadora de ensayo poemático, con el inquietante retrato final de un asesino con sospechas de tener alma de anarquista.   NOTA DE LECTURA, PRIMERA PARTE, CON NADADORES     

Emilio Sola 31 marzo, 2012 26 agosto, 2016 nadadores, Robert Musil
Sayyid Murad: el manuscrito Barbarroja de El Escorial

Descripción / Resumen: En la exposición celebrada en el Palacio Real de Madrid, find de abril a junio de 2003, se incluyó la biografía de Barbarroja de Sayyid Murad, Gazavat-i-Hayreddin Pasha, conservada en la Biblioteca del Monasterio de San Lorenzo de El Escorial, en turco, Manuscrito número 1663 de dicha Biblioteca. EL MANUSCRITO BARBARROJA DE EL ESCORIAL

Emilio Sola 13 junio, 2012 13 junio, 2012 Barbarroja, biografía, Juan Luis Alzamora, Seyyid Murad
Se equivoca usted señora, esto no es vicio sino contracultura

Este grupo está dedicado a la Prensa Marginal de los años 70s, 80s y en adelante, fanzines, papeles que volaron de las alcantarillas, elaborados en el extrarradio de la cultura oficial.  

rajkuter 4 noviembre, 2019 4 noviembre, 2019
Sefarad tras la Frontera: los Judíos en la América colonial.

Sefarad tras la Frontera:  los Judíos en la América colonial. Rodrigo Escribano Roca Trabajo de investigación.

Rodrigo Escribano 9 octubre, 2013 9 octubre, 2013
Sokoli asesinado en Estambul en 1579

Descripción / Resumen: En el marco de la búsqueda de unidades de contenido interesantes para incorpora al Archivo de la frontera, physician propongo este modelo sencillo, que convierte un único documento en contenido de interés para incorporar al ADF. En noviembre de 1579 un loco asesinó al primer visir Mehemet Sokoli en pleno ejercicio del gobierno y de manera inesperada. Una evocación de aquel trágico hecho lo hace el representante francés en Venecia Mr. de Ferrier, en carta de 28 de noviembre y tras recibir la información del embajador en Estambul Germigny. La muerte de Mahamet Sokoli narrada por el señor Ferrier desde Venecia  

Emilio Sola 19 junio, 2012 19 junio, 2012 asesinato, fanatismo, loco, magnicidio, sectas religiosas, Sokoli
Texto de presentacion, en francés, del II Coloquio Internacional Las Cicatrices en la Historia: fronteras, migraciones y desplazamientos que se celebrara en Grenoble, Francia en marzo de 2013

Ir a la pagina http://w3.u-grenoble3.fr/ilcea/spip/spip.php?rubrique50 El plazo de presentacion de comunicaciones ha terminado. Colgué la informacion en el grupo Frontera global pero me parece que no funciono! Solo puedo aceptar dos o tres propuestas mas de aqui al 8 de diciembre. II COLLOQUE INTERNATIONAL « Les cicatrices dans l’Histoire : frontières, cialis migrations et déplacements » Grenoble 27-29 mars 2013 Institut des Langues et des Cultures d’Europe et d’Amérique (ILCEA EA 613) Université Stendhal Grenoble 3-Région Rhône Alpes-ARC 7 et 8   Le IIè Colloque International « Les cicatrices dans l’Histoire : frontières, site migrations et déplacements », Grenoble, 27, 28 et 29 mars 2013, s’inscrit dans la continuité des travaux menés lors du colloque organisé en Colombie par l’Institut de Développement Pédagogique (Bogota, 21-23 septembre 2011) sur cette même problématique et qui a compté avec la participation d’une quarantaine de chercheurs. De nos jours, les migrants et les déplacés, victimes de conflits internes et/ou régionaux, sont devenus un problème pour les Etats et dans un monde « globalisé » et « ouvert » (qui redéfinit et redessine à son tour les frontières), des restrictions de plus en plus nombreuses sont imposées à la mobilité, à l’emploi, à l’accès aux services basiques et aux droits fondamentaux de ces populations. Les Etats construisent des « murs » physiques et des frontières de toute sorte. D’autre part, on assiste à d’importants exodes de population fuyant la violence ou recherchant une vie meilleure. Migrations et frontières sont devenues un enjeu politique et sociétal. Ainsi que l’énonce la maxime, « la violence est l’accoucheuse de l’histoire », une violence dont, de fait, les territoires, mais aussi les groupes ethniques et sociaux portent les stigmates qui, telles des cicatrices, impriment leur marque sur les relations politiques et sociales, et dont certaines pratiques culturelles peuvent manifester la trace, notamment dans la représentation du passé. Les exemples de ces cicatrices abondent dans l’histoire du monde hispanique, du Moyen Âge à nos jours, depuis la création des États et l’établissement de nouvelles frontières — parfois vécues comme cicatrices territoriales rappelant que l’histoire (et les cartes) sont toujours écrites ou redistribuées par les vainqueurs —, jusqu’aux conflits sources de disruptions violentes ou douloureuses dans la vie de certaines communautés nationales, de groupes ethniques ou de segments sociaux, en passant par la mémoire souvent cuisante de certains processus historiques, d’enclavements idéologiques et culturels ou d’expériences douloureuses d’un passage physique ou figuré entre un « dedans » et un « dehors ». Néanmoins, les frontières, qu’elles soient territoriales, idéologiques, socio-culturelles ou anthropologiques, ne constituent pas uniquement des lieux de fracture ou de rupture indépassables. Matérielles ou symboliques, elles peuvent aussi devenir des espaces propices aux refondations, aux échanges, aux phénomènes de métissage et de migrations plus ou moins complexes, au dépassement de l’hétérogénéité. L’objectif de ce colloque international sera donc de réfléchir sur les conflits qui, autour des idées de frontière, de migration et de déplacement, ont marqué l’Espagne et l’Amérique latine du XVe au XXIe siècle. Ainsi, de l’histoire des relations internationales à l’histoire sociale et des idées, nous nous interrogerons sur ces lignes de conflit, sur leur inscription « dans la chair » des différentes disciplines abordées, ainsi que sur leurs conséquences durables ou sur la description de leurs effets. Le premier colloque organisé en Colombie était plus particulièrement centré sur la problématique des migrations et surtout des déplacements forcés de populations à l’époque contemporaine dans le monde hispanique, avec néanmoins quelques approches comparatistes. A Grenoble, l’objectif est d’interroger les concepts –frontière, migrations, transferts-, d’établir des typologies, et surtout de mener des analyses comparatives entre l’espace hispanique et d’autres espaces (anglo-saxon, germanique, slave, italien). Il s’agit également d’analyser les impacts politiques, économiques, sociaux, culturels et identitaires des modifications des frontières et des migrations, qu’elles soient forcées ou pas. Nous souhaitons des contributions portant aussi bien sur l’Europe que les Amériques (les analyses comparatives seraient appréciées) et dont la thématique s’inscrive dans l’un des axes suivants : AXES THÉMATIQUES : • Typologie des frontières (territoriales, politico-administratives, idéologiques, linguistiques, culturelles, visibles, invisibles) et processus de construction, reconstruction, déconstruction des frontières en Europe et aux Amériques. • Typologie des migrations et des déplacements (volontaires, forcés, économiques, politiques, etc) et enjeux sociétaux en Europe et aux Amériques. • Impacts des migrations et des déplacements sur les territoires (exode rural, phénomènes de métropolisation, déséquilibres territoriaux, etc). • Frontières, migrations, transferts culturels, constructions identitaires et mémorielles. • Représentations et imaginaires des frontières, des migrations et des déplacements. Date limite d’envoi des propositions de communication : 23 Novembre 2012 Propositions de communications : De 5 000 signes maximum, elles seront envoyées sous forme électronique à l’adresse suivante : Almudena.Delgado-Larios@u-grenoble3.fr Merci d’indiquer vos nom, prénom, statut, institution et coordonnées, ainsi qu’une brève notice bio-biobliographique. Les auteurs seront informés de l’acceptation ou du rejet de leur proposition au plus tard le 7 janvier 2013. Langues du colloque : espagnol et français Inscription : 50 euros COMITÉ D’ORGANISATION Almudena Delgado Larios- Professeur Almudena.Delgado-Larios@u-grenoble3.fr Camille Lacau Saint Guily, MCF camille_lsg@hotmail.com Véronique Jude, MCF, veronique.jude@u-grenoble3.fr

Almudena Delgado 3 diciembre, 2012 3 diciembre, 2012 desplazamientos, Europa y América, exilios, fronteras, identidades, memorias y representaciones, migraciones
The Lace Wars, un ejemplo de buen material de estudio operacional

Como primer ejemplo de los materiales con los que estoy trabajando, he preparado en castellano esta presentación de los estudios operacionales Lace Wars de Red Sash. Los propios autores dudan entre lamar a su obra “juego” o “estudio operacional”. Es imposible prácticamente conseguirlos físicamente, en Europa solemos utilizar las versiones Print and Play, confiando en el arte de nuestra imprenta favotita. O utilizamos los módulos de Vassal. Iré subiendo materiales y referencias sobre el uso de estas herramientas para el aprendizaje de varias áreas del conocimiento. Sirva como introducción, a la espera del permiso del traductor al castellano de la “parte naval” de Red Sash para compartir aquí su trabajo, disponible en abierto de todas formas en su trabajo de La BSK Archivos Adjuntos Lace Wars presentación traducida (451 kB)

Aitor Saiz Lasheras 15 febrero, 2022 16 febrero, 2022
Tiramisú. La historia de un postre, o cómo se prestigia y difunde un producto italiano

Tiramisú. La historia de un postre, o como se prestigia y difunde un producto italiano Este postre, una creación italiana que se ha difundido por todo el mundo, es de invención moderna, pero los italianos, que tienen muy en cuenta que para vender un producto hay que vestirlo muy bien, le han sabido proporcionar una leyenda, que hace posible su introducción en el elenco de platos ancestrales Según cuenta una historia, el Gran Duca Cóssimo III, apodado el “Vanidoso” por la ostentación constante que hacía de todo lo que fuese lujo, incluyendo los placeres de la mesa, hizo una visita a las autoridades de Siena, a finales del Siglo XVII y en la cena, con que le agasajaron, le pusieron de postre un plato especial, creado en su honor, al que denominaron “Zuppa del Duca”. Tanto le gustó que pidió la receta y exigió que figurase, como postre, en los grandes eventos que se celebrasen en la Toscana y sobre todo en la Corte de Florencia, ciudad en la que se concentraban los intelectuales y artistas de todo el mundo, que sirvieron de embajadores de este postre, cuando trasladaron su elaboración a sus países de procedencia. No consta la composición de esta especialidad, aunque si alguna de sus características, que aunque difieren de las que presenta en la actualidad, si tienen algunas similitudes, que bien utilizadas le hacen entrar en la leyenda. Es un poco ajustada la fecha, porque precisamente por esa época es cuando llegó el café (ingrediente fundamental de la receta) a Italia y su utilización, en repostería, es posiblemente algo más tardía. Es un poco más difícil de entender la utilización de otro componente fundamental de esta receta, que es un queso, que tiene el curioso nombre de mascarpone palabra que deriva de mascherpa, utilizada, en el dialecto lombardo, para designar a la nata, que flota sobre la leche cuando no se homogeniza, es decir exactamente igual que ocurría en España, hasta hace aproximadamente unos sesenta años, antes de que las centrales lecheras monopolizasen el comercio de la leche líquida. Este producto era consumido directamente con un poco de azúcar, pero también era la materia prima esencial, para hacer en casa las llamadas galletas de nata. Para utilizarla en la elaboración de este queso, se calienta leche al baño maría, para que alcance una temperatura ligeramente más baja que los 100º C., y en ese momento se añade la nata, que se mezcla con la leche, mediante una agitación constante, con la ayuda de una pala de madera. A continuación, con la mezcla todavía caliente, se procede al cuajado mediante la adición gradual de un ácido, generalmente cítrico ahora, y antes de otras procedencias, aunque se asegura que nunca se usó cuajo de origen animal. Primero se forman unos pequeños grumos, que se van agrupando hasta formar un coagulo muy denso, que debe dejarse desuerar durante veinticuatro horas, para obtener una crema compacta, blanda de color blanco amarillento, que se caracteriza por un sabor muy delicado, algo dulce y ligeramente ácido, que está entre el de la nata y el de la mantequilla. Por sus características organolépticas, se presta muy bien para ser utilizado en muchas preparaciones culinarias regionales, tanto saladas como dulces y especialmente con los “risottos”, a los que les da una especial mantecosidad. Este queso, típico de Lodi, es de elaboración muy antigua, pero su consumo siempre estuvo limitado a su región de origen, porque su acidificación era muy frecuente, y precoz, en cuanto no estuviese a temperaturas muy bajas, por lo que su elaboración y por lo tanto su consumo, estaban limitados al invierno, porque además, por su valor energético, es muy apropiado para combatir el frío. Aunque Siena y Lodi hoy nos parece que están relativamente próximos, con los medios actuales de transporte, es muy difícil que el queso mascarpone se pudiese trasladar tantos kilómetros.   Las nuevas historias del tiramisú La leyenda descrita es en la actualidad poco reconocida, por las circunstancias apuntadas y sobre todo, porque en los recetarios de la época, italianos o de otros países, no figura con su nombre original de “zuppa”, ni mucho menos con el de tiramisú, pero como es conveniente que en torno a cualquier producto haya leyenda, la discusión de su origen sigue estando vigente, aunque en versiones nuevas. Hay una, que se data en el siglo XIX, que afirma se hizo este postre en honor de Camillo Paolo Filippo Giulio Benso, conte di Cavour, di Cellarengo e di Isolabella, Camilo de Cavour para entendernos, que proclamó la Unidad de Italia, fue el primer presidente del Consejo de Ministros del nuevo estado y murió muy poco después. Es considerado el padre de la patria italiana y en su honor se han hecho muchas manifestaciones artísticas en todas las ramas, literatura, pintura, escultura y como es lógico, no podía faltar la gastronomía y por eso, según cuentan, en una pastelería de Turín se creo este postre. También hay quien opina que nació en una “Casa Chiusa”, burdel, de Venecia, hacia 1950, en donde un cocinero observador, consideró que era conveniente que los clientes repusiesen fuerzas, tras las prestaciones, por lo que colocó, sobre un bizcocho, una mezcla de queso, que aporta calorías, batida con chocolate y café que son reconstituyentes. Esta versión se debe a Arturo Filippini propietario de la cadena de restaurantes Toulá, que visitaba estos lugares con su amigo, y cocinero famoso, Alfredo Beltrame que según este autor es el auténtico creador del postre, basado en el dulce que la “madama” ofrecía a los clientes, y a las señoritas que habían cumplido con profesionalidad suficiente. Hacia 1980 el postre fue presentado, según Filippini por primera vez, en el restaurante Toulá de Milán. Pero el caso es que por entonces ya se conocía y triunfaba el tiramisú, aunque su nombre no aparece en los diccionarios de la lengua italiana hasta 1980, que se destaca en la edición del Sabatini Coletti. Un año después Giuseppe Maffioli, en la revista “Vin Veneto: rivista trimestrale di vino, grappa, gastronomia e varia umanita del Veneto”, cuenta que la creación de este postre acontece hacia 1960, en el restaurante “Alle Beccherie” de Treviso, que disfrutaba de las labores de un prestigioso repostero, llamado Roberto Linguanotto, familiarmente conocido como “Loly”, que había trabajado en Alemania, en donde había aprendido la técnica de elaboración repostera. El autor del artículo define al tiramisú como un “postre de cucharilla”, al que identifica como una variable muy acertada de la “zuppa inglese”. Tambien Loly, el cocinero, dió su opinión, definiendo a su obra como un batido de yema de huevo con azúcar, preparación utilizada ancestralmente, a la que simplemente le había añadido queso mascarpone, que por entonces ya se comercializaba, convenientemente refrigerado, en toda Italia, lo había adornado con chocolate molido y colocado, el conjunto, en un bizcocho bañado en café. Un par de años después se publica un libro titulado “Los dulces del Véneto”, de Giovanni Capnist, en el que se publica la receta actual, aunque en ese momento todavía no se la denomina tiramisú. Hay todavía otra reivindicación de autoría, hecha por Carminantonio Iannaccone, un cocinero residente en Estados Unidos, que asegura que la inventó en Treviso, en los años setenta del pasado siglo, y algunas fuentes periodísticas mantienen que su cuna está en Carnia, región montañosa, perteneciente al Friuli, en la que se tienen noticias que se hacía bastante tiempo atrás. Siena, Florencia, Lodi, Venecia, Carnia, Treviso y seguramente algún lugar más, se discuten el privilegio de haber creado este postre, que ha sido muy bien acogido por el público y difundido por casi todos los restaurantes italianos que en el mundo hay. Poco a poco se ha considerado que el tiramisú ha pasado a formar parte del patrimonio de todos los italianos, de la misma forma que el gazpacho lo es de todos los españoles. Hay que considerar también algunos otros aspectos, que han contribuido a la imagen de este dulce y como no podía ser menos, en casi todos los productos que se precien aprovechando, en este caso la teoría del nacimiento prostibulario, se le atribuye efectos afrodisíacos, los mismos que despertaba en los clientes de la “Casa Chiusa” de Venecia. Al chocolate, sobre todo, a veces al café y al licor que, algunas veces, moja el bizcocho se les han atribuido estas propiedades, pero la realidad es que sus efectos están muy lejos de los que causa la viagra, por mucho que se hayan querido reflejar en el nombre de tiramisú, que en traducción libre se puede leer que equivale a “elévame”, “colócame” y en traducción más libre todavía “ponme” o “vente arriba”. Es un excelente postre energético, que destaca por su sabor, su aroma y su textura, cualidades que están presentes en el producto industrial, cuando se hace bien, como sucede con el elaborado por los hermanos Bindi, que han convertido una pequeña pasticceria-gelateria de Milán, en una considerable industria internacional gracias a la calidad de su tiramisú. Pero hay que señalar que el producto artesano, recién hecho, tiene unas características mucho mejores que las que ofrecen la mayoría de las elaboraciones industriales que, en helados o frescas, dejan bastante que desear e incurren en el delito de apropiación indebida de una imagen. La receta es muy compleja y además variada, aunque exige siempre la presencia de cinco ingredientes fundamentales que son: queso mascarpone, yemas de huevo, bizcocho, café y chocolate fundente. También admite la presencia de algún licor, de vino de Marsala e incluso de vermú. El bizcocho, generalmente saboyardo, puede sustituirse por “pan de Spagna”, elaboración muy frecuente en toda Italia. Modernamente, y casi siempre con objeto de rebajar las calorías, han aparecido nuevos productos, como el tiramisú al limón que consiste en que el zumo de esta fruta sustituya al café que embebe al bizcocho. También se hace tiramisú desestructurado, creación de Maurizio Santín, prestigioso cocinero italiano; a las frutas del bosque; al jugo de fresas salvajes; al yogur, que sustituye el queso mascarpone y otras presentaciones que la imaginación italiana, que es mucha, está siempre dispuesta a introducir, para colocar mejor sus productos en el mercado y nos dan una lección a los españoles, de cómo se pueden y deben prestigiar nuestras maravillas gastronómicas ISMAEL DÍAZ YUBERO        

Pedro Plasencia Fernández 3 febrero, 2017 3 febrero, 2017
Una tormenta en el Caribe narrada por el joven calabrés Jerónimo Pallas

VIAJE DE CALLAO A SAN LUCAR DE BARRAMEDA CON EPISODIO DE NADADOR. Jerónimo Pallas, I-VI. En el viaje a Roma en 1614 del jesuita Juan Vázquez desde Perú como Procurador de los de su orden religiosa, hay un episodio de interés en el que alguien tiene que Nadar, que es el hilo conductor que hemos elegido, de manera más o menos aleatoria o azarosa, para este “ramillete” o “flor de flores” –antología o algo así–, por seguir jugando con los textos. Está en el libro I, capítulo VI, de la amplia relación que es Misión a las Indias…, cuya edición de Paulina Numhauser se puede encontrar completa en este Archivo de la frontera. http://www.archivodelafrontera.com/grandes-fuentes/mision-a-las-indias-con-advertencias-para-los-religiosos-de-europa-que-la-hubieren-de-emprender-como-primero-se-vera-en-la-historia-de-un-viaje-y-despues-en-discurso/ Ese fragmento lo recogemos a continuación, versiculado y actualizado de la manera habitual. 1 DE SOÑADORES, TORMENTAS EN LA MAR, PRODIGIOS Y NADADORES. [Embarcación del padre Procurador General en el puerto del Callao] Partió del Puerto del Callo a 4 de mayo, día de la bienaventurada Santa Mónica, en el navío que llaman de rezagos, que suele salir algunos días después del armadilla para llevar la plata y despachos que no se han podido despachar antes. Y yendo navegando de vuelta de Panamá, con viento largo y de noche, no muy lejos de Paita, se acercaron tanto a la tierra por descuido del Piloto que sin duda vararan en ella y se perdieran si un pasajero que iba durmiendo en el castillo de popa no hubiera soñado lo que pasaba en la verdad; porque, afligido de ver en sueños su trabajo, comenzó a dar voces diciendo: –¡Tierra, tierra, que nos perdemos! Con lo cual el Piloto y los demás despertaron y hallaron que había soñado bien; y dando la vuelta a la mar escaparon aquel peligro. Lo demás del viaje fue con mucho consuelo hasta Panamá y de aquí a Puertobelo con los trabajos de fragosos caminos que se han dicho. Embarcóse en la Mar del Norte en una nao mercante llamada El Buen Jesús, y puesta en él la esperanza se hicieron a la vela para Cartagena, día de San Juan Bautista. El viaje fue borrascoso, y con los grandes calores de aquel paraje enfermaron muchos y se murieron algunos en quince días de navegación. En Cartagena estuvieron ocho, y desde allí en veinte días tomaron la Habana. [Padre Nicolás de Arnaya, procurador general de la Nueva España] Aquí le fue de mucho consuelo al padre Juan Vázquez ver al padre Nicolás de Arnaya, que en la Flota de Nueva España –que allí estaba aguardando la de Tierra Firme y galeones– iba para Roma por Procurador General de la provincia de México, adonde volvió después Provincial. En este puerto estuvieron ocho días; y el de la Transfiguración, a 6 de agosto, se hicieron a la vela las dos flotas y Armada Real con otros navíos de las islas circunvecinas, que serían por todo cuarenta y dos velas. La orden era que fueran por cuarenta y dos grados de altura, a donde los vientos son mas largos y los mares no tan peligrosos. 2 UN NIÑO QUE NADA COMO UN PEZ SALVA SU VIDA EN LA ISLA BERMUDA, Y UNA TERRIBLE TORMENTA Desembocaron el canal de Bahama, con viento favorable que les duró hasta el paraje que llaman de la isla Bermuda; [La madre de Dios socorre a un muchacho que se cayó en la mar] donde, navegando con viento largo, cayó un muchacho de nueve a once años en la mar; era el navío mas fuerte que obediente al timón, pero entonces quiso Dios que al punto tomase por avante y se atravesó; animaban los pasajeros con voces al muchacho, que Nadó como un Pez mientras le echaron un cabo; asióle y subió al navío, diciendo que la Madre de Dios le había socorrido porque la invocó en aquel riguroso conflicto. [Tormenta repentina y furiosa] Prosiguieron con viento en popa, hasta ponerse en el altura de treinta y nueve grados y como doscientas leguas delante de la Bermuda, cuando comenzó una tarde a soplar el Sueste, que se fue arreciando con la noche de manera que por buena maña y prisa que se dieron en la nao en que iba el padre Juan Vázquez, no se pudo aferrar el trinquete antes que el viento le hiciese pedazos. Quisieron ponerse mar en través, pero las olas azotaban tan fuertemente el navío por ambos costados y le hacían dar tan recios balances que con cada uno parecía hundirse y hasta en el mismo castillo de popa les derribó el farol un golpe de mar. En este tiempo entró tanta agua por las puertañolas de las piezas de artillería –que estaban mal tapadas— y por encima de cubierta y otras partes, que nadaba todo cuanto iba debajo; con que se levantó tan grande alarido y llanto que cada cual –olvidado de los fines que a España le llevaban— sólo trataban de confesarse y ponerse bien con Dios, clamando a Su Majestad y haciendo votos y plegarias; a que acudió el padre procurador confesando a muchos y animando a todos a esperar del Señor la vida eterna, cuando fuese servido quitarles en temporal. Trabajaba la gente de la mar con grande esfuerzo, unos en alijar la nao, echando cajas, anclas y todo cuanto topaban, otros en la bomba, otros a tapar las puertañolas que dijimos, sin cesar, continuamente, seis horas hasta ser de día, cuyas diligencias achicaron el agua bastantemente, pero aún no asegurándose el capitán y pilotos por estar el vendaval en su punto. [Les obliga a cortar los árboles] Por último, remedio en casos desesperados, se resolvieron en cortar los árboles y echarlos abajo, ayudándose a esta su resolución el haber visto que lo hacían así en otras naves. Duró la tormenta hasta allá, a la tarde, que se amansaron los vientos, se quietó la mar y se serenó el cielo, con que quedaron todos muy agradecidos a la Divina Majestad y a su Santísima Madre, a cuya Natividad hizo toda la nao, persuadidos del padre procurador, un novenario por haber recibido esta merced cerca de este día y otras muchas devociones y ejercicios santos. [Escapa el Buen Jesús destrozada y sin corredores – falta de matalotaje en el Buen Jesús] Escapó El Buen Jesús sin corredores de popa, sin chalupa, con sola una ancla y con grande falta de matalotaje, así porque se echó, entre otras cosas, parte de él a la mar, como también por haberse mojado y podrido lo demás, con que se padeció en el viaje mucha Necesidad. Y persona hubo que por unas pocas de habas y un cuartillo de agua dio una buena suma de reales. Pero quien más sintió esa falta fue la gente de la mar, que en la noche de la tempestad quedó lastimada de los encuentros y golpes que recibió haciendo sus faenas; porque aunque se les acudió con lo que hubo, todo fue tan poco que más se debe atribuir a misericordia del Señor su vida y salud que a medios humanos. [Peligro en que se hallaron dos capitanes] Peor lo pasaron las otras naos, que escaparon todas destrozadas y la mayor parte sin árboles ni corredores, ni velas, y sin matalotaje, y por poco se perdiera la Capitana de México con la Tierra Firme. Era, como dije, el viento fuerte y la cerrazón tan obscura que apenas se veían los unos a los otros para apartarse; y, así, se hallaron tan cerca las dos capitanas que no faltaba nada para envestirse. Lloraba la gente, los pasajeros y los muchachos, dábanse voces los unos a los del otro navío que arribasen, gritaban los pilotos y pedían con lágrimas y llantos a los marineros soltaran alguna vela, y nadie osaba porque al punto le arrebataba el viento, el cual los iba juntando más y amenazando ruina. Y quiso Dios que impensadamente se hallaren apartados con gran admiración de todos, que tuvieron el hecho por milagroso. 3 LOS HOBRES, JUGUETE DE LAS OLAS [Suceso admirable en la Almiranta] Y no fue menor milagro lo que le sucedió a Juan Flores de Rabanal, almirante de la flota, y Sancho de Meras, hombre rico y conocido, que estaban en el corredor de popa de la Almiranta acostados y un golpe de mar hizo sentar de suerte el galeón que –levantando las tablas del corredor– dejó sola la armazón; y por entre dos maderos, que llaman las madres, los sacó el agua; y tornando el galeón otra vez a chafurdar y asentarse, los volvió a meter adentro por la misma parte, aunque muy maltratados de los clavos y pedazos de tablas. No le sucedió así a un negro, que estaba a un lado del corredor, porque se lo llevó la mar para siempre. [Suceso más admirable en otro navío] En otro navío, arrebató a otros dos hombres una ola y los echó en la mar, y luego, al mismo tiempo, otra ola los volvió, caso admirable y espantoso, pero no muy diferente del que le sucedió a don García de Toledo en el mar Mediterráneo, corriendo tormenta, que habiéndolo sacado una ola de la galera en que iba, lo metió otra ola en otra diferente galera. Envistióle después un golpe de mar al navío, de manera que le hizo descubrir la quilla. Tuviéronse por perdidos entonces porque la nao se tuvo de un lado mucho tiempo, rendida con el peso del artillería, cajas y gente, que estaba toda a la banda. Invocóse nuestro santo padre Ignacio y fue servido el Señor hacerles merced por su intercesión, porque al punto comenzó a enderezarse, con gran contento y esperanzas de escapar. [Pérdida de siete velas] Otro Galeón del Rey, lleno de pasajeros y plata, se abrió en esta borrasca con ser nuevo; hubo tiempo de salvarse las personas y ondear las barras, con las chalupas de otros, y luego se le sorbió la mar a éste y a otros navíos, cuyos pasajeros también se salvaron. Dos patajes se perdieron con gente, y de otro navío muy interesado de Nueva España no se sabe dónde se fue a pique, que por todos fueron siete; de cuarenta y dos velas que salieron del puerto de la Habana, llegaron a España de conserva solas treinta y dos, porque a las otras esparció la tormenta de manera que más no se juntaron. Y entraron en el puerto de San Lúcar de Barrameda, a 5 de octubre, habiendo tardado cincuenta y ocho días desde la Habana y cinco meses del puerto del Callao. Una delicia de movimiento y gracia, al que el punto de vista narrativo providencialista y pío no hace desmerecer para nada, ese tono retórico y real al mismo tiempo del joven veinteañero calabrés lleno de curiosidad y entusiasmo que es Jerónimo Pallas y que tan enternecedor puede resultar hoy para un lector, y más si es también joven y curioso como el autor. FIN. (Versión y juegos, E.Sola).

Emilio Sola 28 febrero, 2012 26 agosto, 2016 América, flotas, jesuitas, navegación, tormenta
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